Israël, avec l’aide de ses alliés américains et britanniques entre autres, a intercepté 99% des quelque 350 drones et missiles tirés depuis l’Iran samedi 13 avril. Après cette attaque de Téhéran, les États-Unis réaffirment leur soutien à Israël mais font tout pour éviter une riposte.
Joe Biden a passé une partie de son samedi en réunion avec son conseil de sécurité à la Maison Blanche, et ce dimanche 14 avril au matin, il était encore en conférence téléphonique avec les dirigeants du G7, explique notre correspondant à Houston, Thomas Harms.
Mais dès samedi soir, le président américain a appelé le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. Tous deux ont convenu d’un état de fait : l’impact de la riposte de Téhéran, intervenue deux semaines après le bombardement de l’ambassade d’Iran en Syrie, a été très limité.
Dans son appel à Benyamin Netanyahu, Joe Biden a également insisté : il ne faut pas qu’Israël réponde à l’offensive iranienne. Washington ne soutiendra pas d’initiative en ce sens, laquelle risquerait un embrasement de toute la région. « Nous ne ferons partie d’aucune réponse qu’ils entendent mener. Nous ne nous voyons pas participer à un tel acte », a renchéri dimanche un haut responsable américain à la presse, sous couvert d’anonymat. Les dirigeants de plusieurs puissances appellent eux aussi à la désescalade.
Néanmoins, les États-Unis maintiennent leur soutien entier à l’État hébreu. Dans un message publié sur X (ex-Twitter), Joe Biden martèle : « L’engagement américain pour la sécurité d’Israël contre les menaces venues de l’Iran est blindé, inoxydable. »