Importées d’Europe de l’Est, les fausses Marlboro étaient vendues à Nantes, Bordeaux, Montpellier et Béziers. Les peines requises vont de deux ans de prison avec sursis à dix années.
Une « enquête sans précédent » révélatrice de « l’importance du trafic qui se joue en France ». C’est le discours tenu par le procureur lors de ses réquisitions devant le tribunal correctionnel de Bordeaux. Le parquet a requis jeudi des peines de prison allant de deux ans avec sursis à dix ans ferme à l’encontre des vingt prévenus jugés depuis lundi pour trafic de cigarettes de contrebande.
Rappelant que les peines encourues étaient similaires à celles relevant du trafic de stupéfiants, il a requis de huit à dix ans d’emprisonnement ferme contre les trois principaux « fournisseurs » dont les sociétés ne servaient « que d’écran d’une industrie frauduleuse de cigarettes de contrebandes ». Parmi eux, figure un homme d’affaires bosnien présent lors de l’audience qui a déjà été condamné à de la prison en Slovénie dans le cadre d’une cession d’entreprise frauduleuse.