LE CHEF D’ETAT MAURITANIEN : Sonko en phase avec le président Mouhamed El Ghazouani pour le développement des secteurs privés nationaux

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En visite de trois jours en Mauritanie, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko, a été reçu en audience par le président de la République Islamique de Mauritanie Mouhamed El Ghazouani. Les autorités sénégalaises et mauritaniennes vont ainsi définir un cadre réglementaire approprié pour encourager le développement des secteurs privés nationaux des deux pays.

Le Premier ministre ousmane Sonko a été reçu par le président de la République Islamique de Mauritanie Mouhamed El Ghazouani. A sa sortie d’au- dience, il a déclaré que « nous avons une convergence de vue sur tous les points qui ont été soulevés. Il (le président mauritanien) a donné des instructions claires pour qu’on aille dans la direction qui a été retenue. Il a même insisté sur la néces- sité d’accélérer les choses pour que les citoyens des deux pays, où qu’ils puissent être dans les deux territoires, puissent se sentir chez eux. C’est tout l’intérêt de ce type de rencontres. »

Dans le communiqué conjoint publié, il est noté l’adoption le 13 janvier 2025, d’un protocole d’accord encadrant le cadre commun de contenu local applicable au projet Gta ainsi qu’un ensemble de mesures visant à maximiser l’implication des secteurs privés des deux pays dans le développement de la chaine de valeur pétrolière et gazière.

Selon le Premier ministre ousmane Sonko, « le secteur privé est attendu dans tous les segments de la coopération entre les deux pays ». A l’en croire, « le Sénégal compte particulièrement sur le secteur privé en particulier le capital afri- cain. Les investisseurs mauritaniens sont les bienvenus au Sénégal. Quel que soit le cadre, il faut que nos opérateurs économiques soient accompagnés et proté- gés face à la concurrence. »

Cependant, « nous avons besoin des capitaux étrangers parce que nous n’avons pas un certain volume. Mais cela doit se faire dans l’intérêt de nos sec- teurs privés. Il faut protéger nos économies car on ne peut s’ouvrir n’importe comment. Il nous faut des mécanismes intelligents qui nous permettent d’attirer des investissements, de transférer des technologies, mais toujours en protégeant nos entreprises. »