Alors qu’elles représentent de plus en plus d’étudiantes dans les filières viticoles, nous avons rencontré Anaël, future ingénieure agronome viticulture et œnologie.
Anaël termine sa dernière année d’études d’ingénieur agronome à l’ESA à Angers. La jeune femme de 24 ans, spécialisée en viticulture-oenologie, compte bien se lancer dans la vigne à la sortie de ses études, en France ou à l’étranger. Elle nous a raconté son parcours, ce que lui apporte sa formation en alternance, mais aussi les difficultés d’être une jeune femme qui évolue dans le secteur du vin.
Comment es-tu arrivée à la viticulture ?
Depuis que j’ai 11 ans, je sais que je veux m’orienter dans la viticulture et l’œnologie. Je ne suis pas du tout issue d’une famille de vignerons – je viens de Normandie – mais mon père est sommelier. C’est un métier qui m’a intriguée et je me suis dirigée vers la viticulture après un bac scientifique que j’ai obtenu aux États-Unis où je suis partie vivre pendant un an. Je me suis rendue compte là-bas que le diplôme d’ingénieur était un diplôme qui m’intéressait beaucoup. En rentrant en France en 2019, j’ai obtenu un autre bac scientifique avec dans l’idée d’intégrer une école d’ingénieurs.