L’actionnaire majoritaire de Domitexka‐Saloum a apporté des clarifications suite à certaines informations parues dans la presse.
Le groupe Ccbm a apporté des précisions suite à certaines informations diffusées après la rencontre entre son président Serigne Mboup et les employés de Domitexka‐ Saloum. «Le groupe Ccbm ne
réclame absolument rien à l’Etat du Sénégal. Les réclamations dont il est question ont été formulées et sont portées par les agents des anciennes sociétés du secteur du textile confection qui ont fait l’objet
de procédures de liquidation dans la période allant de 1990 à 2010 », a précisé le groupe Ccbm.
«Le groupe Ccbm actionnaire majoritaire de Domitexka‐Saloum marque sa solidarité avec ces agents dans leur combat pour recouvrer leur passif vu qu’ils ont eu à travailler pour notre pays dans ces sociétés li‐ quidées avec compétence, résilience et beaucoup de sacrifices qui continuent à polluer leurs vies. Le passif dont il est question est sous la responsabilité de l’Etat et des anciens repreneurs desdites sociétés et la déclaration faite par le président du groupe Ccbm avait pour objet de marquer notre soutien aux employés et aussi d’améliorer le climat de travail actuel interne vu que certains d’entre eux ont récemment été repris dans le cadre de la relance de Domitexka‐Saloum », a pour‐ suivi le communiqué d’après qui «la relance actuelle de l’usine de Domitexka‐Saloum portée par notre groupe Ccbm qui en est l’actionnaire majoritaire est soutenue par la coopération allemande à travers une subvention non‐encore décaissée qui est exclusivement destinée à la remise à niveau de l’usine associée à notre participation en fonds propres en sus de concours de notre partenaire bancaire la Banque sa‐ haro‐saharienne pour l’investissement et le com‐ merce (Bsic) sur la base de nos garanties ».
Le groupe Ccbm de préciser : «Notre unique préoccupation est de redresser cette entre‐ prise en difficulté depuis plu‐ sieurs décennies. Cette entreprise a un potentiel de création de plus de 4000 em‐ plois et nous pensons pouvoir y arriver avec le soutien de l’Etat vu que nous apportons une solution à la problématique de l’emploi des jeunes et à celle de la souveraineté économique. Cela passe par l’encadrement et l’appui de ce secteur industriel à travers des mesures simples telles que la facilitation de l’accès à la commande publique (tenues de travail, uniformes, etc…) dont les intrants sont aujourd’hui importés détériorant entre autres notre balance de paiements ; la simplification des procédures douanières pour faciliter l’importation des matières premières ;
d’autres mesures de facilitation à discuter pour aller dans le sens de conventions spécifiques cadrées dans le temps dans une logique gagnant‐gagnant avec l’Etat pour soutenir le secteur, attaquer le marché internatio‐ nal afin de créer encore plus de valeur et d’emplois dans notre pays qui en a tant besoin ».
En effet, à ce jour, Domitexka‐ Saloum n’a reçu aucun appui de l’Etat ni dans le cadre de son exploitation ni dans le cadre du renforcement des capacités de son personnel à travers les dis‐ positifs étatiques dédiés. Néanmoins, l’engagement de notre groupe Ccbm dans ce secteur demeure toujours aussi fort au même titre que d’autres privés en Afrique qui ont pu relever le défi avec des centaines de mil‐ liards investis dans le cadre d’un soutien agissant de leurs Etats qui seront les bénéficiaires ultimes des retombées économiques et sociales de ces investissements », a conclu le groupe Ccbm.