Avec ses quatre (4) axes stratégiques et ses huit (8) pôles territoires, le plan de transfor‐
mation systémique du Sénégal à l’horizon 2050 comme politique économique du régime
de Diomaye, est entré dans sa phase opérationnelle.
«Redresser, impulser et accélérer ». Un programme pour le développement des villes et des campagnes du pays. Un «bao‐ bab » comme symbole. Des racines bien enfouies. Un tronc dur et épais. Des branches ou‐ vertes comme les mains de la statue du Christ à Rio. Des fruits pour nourrir le pays. Tous les secteurs sont impliqués pour une transformation systémique du Sénégal à l’horizon 2050. Lancée hier, cette vision selon les experts nationaux à l’origine du document stratégique de développement, sont unanimes que c’est un pacte national d’une part fondé sur la «probité et l’intégrité des détenteurs de de l’autorité publique axée sous le vocable en langue locale (Wolof) du «Jub, Jubal, Jubbanti » et d’autre part, sur le «civisme et l’engagement patriotique des acteurs nationaux non étatiques ». En effet, la vision Sénégal 2050 est axée sur quatre (4) priorités :
l’indépendance de la justice, le renforcement des corps d’inspection et de contrôle, la transparence et la disponibilité des informations à caractère public, le maintien sans concession de l’ordre public et civique qui sont autant de leviers qui doivent matérialiser le pacte social national. Ainsi, en 2025, le Sénégal doit être autonome en matière énergétique ; avoir un accès à l’assainissement et un pays où les inégalités territoriales et hommes et femmes sont ban‐ nies avec huit (8) pôles économiques territoriaux.
A ce titre, en valorisant le potentiel de chaque territoire, la vision Sénégal 2050 va dessiner une nouvelle carte économique avec la «maîtrise du développement de Dakar », la «valorisation des industries extractives dans le pôle de Thiès», le pôle Centre avec son «développement durable centré sur la valorisation de son riche patrimoine naturel», pôle Nord, avec son «agro‐industriel compétitif», comme maillon clé de «souveraineté alimentaire et une destination touristique prisée », «trésor naturel du Sénégal », le pôle Sud sera un «agro‐industriel régional et une destination connue du tourisme durable ». Au même moment, le pôle Nord‐Est, se positionnera grâce à une «politique volontariste comme producteur industriel d’engrais et un bassin agropastoral moderne » quand, pour sa part, «vaste potentiel bridé par son enclavement », le pôle Sud‐Est sera un «bassin économique dynamique et diversifié ».