À six mois de l’ouverture de la COP29, la conférence des Nations unies sur le changement climatique, qui sera organisée en décembre en Azerbaïdjan, les représentants de chaque pays se réunissent à partir de ce lundi en Allemagne. Une sorte de pré-COP qui doit servir à lancer les discussions, en espérant un accord ambitieux possible à Bakou. Objectif qui semble encore difficile à atteindre.
Lors de la COP29 en décembre prochain, les États devront se mettre d’accord sur un nouvel objectif d’aide financière pour les pays du Sud. Une aide destinée à leur transition énergétique et à leur adaptation au changement climatique. C’est l’enjeu numéro un de cette réunion à Bonn.
Ces pays, plus pauvres, sont les plus vulnérables au dérèglement du climat. Ils sont aussi les moins responsables des émissions de gaz à effet de serre. Ils attendent des pays riches des promesses crédibles d’aide. Bien au-delà de l’objectif actuel de 100 milliards de dollars qui a eu tant de mal à être atteint.
Cette question reste sensible. Les États-Unis et l’Union européenne rechignent à payer. Ils veulent que la Chine et les pays pétroliers du golfe, désormais considérés comme suffisamment développés, mettent, eux aussi, la main au portefeuille.