Les trois prévenus, ex-membres de Génération identitaires, avaient inscrit les messages « candidat complice de l’islamisation » et « silencieux pendant les attentats » sur la permanence d’un député Renaissance, en 2020.
Ils avaient commis des inscriptions diffamatoires sur la permanence d’un député Renaissance en 2020. Trois militants, revendiqués de la mouvance d’ultra-droite, ont été condamnés mardi à Lyon (Rhône) à 4 000 euros d’amende, pour « diffamation envers un dépositaire de l’autorité publique ».
Le parquet avait requis des amendes de 6 000 à 8 000 euros contre les trois prévenus, des anciens membres de Génération identitaire âgés de 28 et 29 ans. « Ils ont tenu et diffusé des propos inacceptables qui véhiculent des messages empreints de haine », avait estimé la procureure Marie Brunet à l’audience, tenue en leur absence le 16 janvier.