Plusieurs éléments de l’enquête en cours écartent la thèse
Le monde éducatif est secoué par le meurtre à Thiès d’Alain Kaly, enseignant en service à l’école élémentaire Modou Ndiaye. Le défunt a été retrouvé mardi, dans un endroit désert situé entre l’école et son quartier, gisant dans une mare de sang. Alors que beaucoup lient ce meurtre à l’insécurité et évoquent une «agression», l’enquête ouverte par le commissariat de Thiès écarte cette thèse et pour cause. Selon nos informations, Alain Kaly avait toujours son téléphone portable mais aussi un sac qui contenait plus de 800.000 Fcfa.
Il est clair que cette somme ou le téléphone seraient emportés en cas d’agression. Les policiers pri‐ vilégient la thèse d’un guet‐ apens ourdi par une ou des connaissances d’Alain Kaly. Qui plus, le meurtre a été particu‐ lièrement violent. En plus de coups mortels provoqués par un couteau, Alain Kaly présentait plusieurs blessures sur différentes parties du corps. Le ou les meurtriers lui ont en effet asséné des coups de marteau en plus de le poignarder. Le marteau, d’une agression.
