On aurait voulu ne pas avoir à faire de tels commentaires si tôt pour un régime qui n’a pas encore fait un mois, mais il est des pratiques irresponsables, irrespectueuses et inadmissibles, qui ne sauraient être passées sous silence. Les médias, on peut ne pas les aimer quand on est politicien -c’est même heureux qu’il en soit ainsi-, mais quand on a la lourde charge de présider aux destinées d’une République, a fortiori une grande comme le Sénégal, ces petites mesquineries et calculs de bas étages doivent pêtre abandonnées à la permanence.
De quoi s’agit-il ? Depuis que le Président Diomaye est installé dans ses fonctions, la plupart de ses activités ne sont couvertes que par la RTS, les autres devant se contenter de déclarations soporifiques plaquées sur le site de la Présidence et de partages de liens y menant. Le procédé est nul pour la Com du Palais mais on a essayé de comprendre. Mais quand le Palais choisit des médias triés sur le volet, avec des critères qui ne reposent sur aucun fondement objectif, pour la couverture d’évènements majeurs se déroulant au Palais de la République, cela devient quand même préoccupant (Nous faisons allusion à l’audience suivie d’une déclaration avec le président du Conseil européen Charles Michel).
Nous sommes d’autant plus dégoutés que c’est un genre de comportement hostile et innommable auquel on était déjà habitué avec certains des dirigeants du Pastef, des dirigeants d’une arrogance sans nom. Tant que c’était le parti, il n’y avait aucun souci, c’est votre bien privé, on peut s’adapter. Mais la République, le palais de la République, « baayou ken moomou ko ». Donc vos pratiques rancunières, haineuses et vindicatives, de grâce, faut nous en préserver.
Dieu bénisse le Sénégal, Dieu bénisse Diomaye. Dieu le préserve des démons du « projet ». NB: ce genre de rencontre avec Charles Michel a toujours été ouverte à tous les médias reconnus. Cette fois, toute la presse écrite a été blacklistée comme à toutes les activités du Palais depuis que Diomaye est sur place, environ trois télévisions et trois sites.
Notre paysage médiatique est bien plus pluriel. Mor amar journaliste enquête