En Nouvelle-Calédonie, malgré des violences encore rapportées, les autorités parlent d’un « retour au calme » à Nouméa. Le haut-commissaire de la République dans l’archipel français admet tout de même ce vendredi 17 mai que quelques points d’affrontements persistent dans la capitale, avec des quartiers toujours hors de contrôle.
Le contrôle de plusieurs quartiers en Nouvelle-Calédonie « n’est plus assuré », a reconnu vendredi le représentant de l’État dans l’archipel français du Pacifique Sud, Louis Le Franc. Même s’il a estimé la situation « plus calme » après quatre nuits d’embrasement contre la réforme électorale et un bilan de cinq morts. « Des renforts vont arriver (…) pour contrôler les zones qui nous ont échappé ces jours derniers, dont le contrôle n’est plus assuré », a poursuivi le Haut-commissaire de la République, Louis Le Franc
Après trois nuit d’émeutes, commencées en réaction au dégel du corps électoral voté à l’Assemblée nationale dans la nuit de mardi à mercredi, le mouvement de contestation a tout de même été « plus calme » la nuit dernière. Cependant, l’incendie d’une école et de deux entreprises est à déplorer, a-t-il précisé. Et en raison des barrages routiers érigés par les émeutiers, des problèmes d’approvisionnement subsistent pour les commerces du « Caillou ».