ME MOUSSA BOCAR THIAM ET CIE SUR L’AFFAIRE FARBA NGOM

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« Avoir des soupçons de détournement de deniers publics sur quelqu’un qui n’a jamais géré de comptes publics, c’est de la farce… »

Alors que Farba Ngom et Tahirou Sarr sont attendus au Pool judiciaire financier ce jeudi, l’Alliance pour la République a battu le rappel de ses troupes.

L’Apr a fait face à la presse hier pour tirer à boulets rouges sur le régime. Selon Me Moussa Bocar Thiam, «un an après l’avènement du tandem Sonko‐Domaye aux af‐ faires, le sentiment le plus par‐ tagé par les sénégalais est soit la déception ou soit le désespoir. Ils sont perceptibles partout chez les jeunes, les femmes, les personnes vulnérables, les entreprises, les syndicats, la diaspora etc. Le Sénégal est victime de promesses fallacieuses sous‐tendues par la manipulation, l’ignorance, l’incompétence, le mensonge, l’inexpérience et la mauvaise foi. Hélas ! La montagne accoucha d’une sourie, plongeant le Sénégal dans l’abîme ce qui nous condamne dans la souffrance et la misère ». L’avocat et responsable de l’Apr d’ajouter :

«A nos autorités, je vous dis, aujourd’hui vous avez amené le Sénégal du désespoir. Le Séné‐ gal du désespoir est celui caractérisé par des milliers de licenciements abusifs au Port, au Fonsis, à la Cdc, à lonase, à l’Ucg, au Fera etc ; le Sénégal du désespoir est celui des centaines médecins, spécialistes et cadres de haut niveau qui s’exilent vers à l’étranger faute de perspective ; le Sénégal du désespoir est celui des milliers de jeunes et de femmes déçus et abusés qui continuent de prendre les pirogues de la mort et les chemins périlleux de Nicaragua ; le Sénégal du désespoir est celui de milliers de jeunes qui se bousculent devant les Boas pour aller cueillir des raisins en Espagne ;

le Sénégal du désespoir est celui des milliers de jeunes conducteurs de Jakarta dont menacé de chômage par un état fiscal le Sénégal du désespoir est celui de milliers de taximen, pères de familles qui voient disparaitre par petit feu leur outil de travail ; le Sénégal du désespoir est celui des mil‐ liers de commerçants qui passent leurs journées à se tourner les pouces inquiets sur leur ave‐ nir faute de clients ; le Sénégal du désespoir est celui des étudiants qui sont obligés de bruler des pneus pour manger ».

Pire, «face à ce désespoir et cette misère, le Président Bassirou Diomaye Faye nous dit solennellement, qu’il n’a plus de marge de manœuvre, qu’il est contraint. Le Sénégal est inquiet. Son Premier ministre Ousmane Sonko, l’homme qui faisait rêver tout un peuple avec des promesses mensongères de solution miracle en 2 mois, semble plus se préoccuper par son budget de 78 milliards 609 millions Fcfa, ses vehicules neufs, et ses fonds politiques dits xaram. Le Pm doit nous dire où se trouve ce fameux compte à 1000 milliards de Fcfa appartenant à un dignitaire de l’an‐ cien régime ? Où en‐est‐il avec le recouvrement des 6000 Milliards volés par Frank Timis ?

Incapable de répondre aux attentes du peuple sénégalais agonisant, le régime actuel est dans la diversion et la stigmati‐ sation avec l’instrumentalisation de la justice pour museler leur plus redoutable adversaire politique l’honorable député Farba Ngom. Oui cette cabale contre Farba Ngom est un règlement de compte piloté par Ousmane Sonko qui d’un ton menaçant lui avait promis la guerre », accuse l’Apr selon qui «c’est la première fois dans l’histoire politico judiciaire du monde, qu’un député élu, voit son immunité parlementaire levée, jeté à la vindict populaire par un communiqué et convo‐ qué sans aucun motif. Les avo‐ cats ont fustigé qu’ils ignorent pourquoi Farba est convoqué. Avoir des soupçons de détour‐ nement de deniers publics sur quelqu’un qui n’a jamais géré de comptes publics, c’est de la farce ; avoir des soupçons de blanchiment de capitaux sur quelqu’un recevant de l’argent provenant du trésor public est ahurissant ».

Me Moussa Bocar Thiam et Cie d’asséner : «Nous voulons alerter contre cette diabolisation et cette stigmatisation ciblant un honorable député, un digne fils du Fouta. Cette forme de politique consistant à utiliser la jus‐ tice pour liquider un adversaire politique, les sénégalais le croyait complément bannie. Celui qui souhaite avoir le Fouta, doit considérer, aimer et respecter le Fouta en travaillant pour son développement et son rayonnement comme le fait Farba Ngom.

Grâce à son engagement, sa générosité et son amour inconditionnel pour les Foutankais, tous les Fountakais se mobilisent avec lui dans ce combat qui est le leur, pour protéger et soutenir le plus grand défenseur de la cause du nord. C’est pourquoi, nous remercions tous les sénégalais épris de paix et de justice qui sont mobilisés depuis les premières heures pour soutenir Farba. Nous remercions aussi très sincèrement l’ensemble des familles religieuses du pays et en particulier celles du Fouta, ces hommes de Dieu qui ont organisé des journées de prières en guise de soutien à leur fils, talibé et bienfaiteur ; Nous rendons aussi un vibrant hommage à toute la diaspora foutankaise ».

Selon eux, «cette mobilisation exceptionnelle du Fouta est un signe et un message éloquent sur la dimension de l’honorable député Farba Ngom, son ancrage territorial et ses liens co‐ sanguins solides et sacrés avec ses parents. Le Fouta ne laissera jamais son fils être sacrifié pour des considérations politiciennes et pour faire plaisir à Ousmane Sonko L’injustice appelle la violence. Donc nous devons tous œuvrer à la cohésion sociale et à la préservation de l’unité nationale pour un Sénégal de Paix et de Prospérité ». Pour finir, ils ont donné rendez‐ vous ce jeudi devant le Pool judiciaire financier.