«La redynamisation du chemin de fer est une réforme majeure déclinée dans le référentiel socio‐économique sur la période 2025‐2029. Cependant, son opérationnalisation doit être au cœur de votre agenda parce que les chemins de fer, c’est un secteur de croissance économique 2025‐2029. Il génère énormément d’emplois, une meilleure mobilité des biens et des personnes, réduit les accidents de la route mais aussi, nous permet de ré‐ duire les coûts de la vie ». C’est le plaidoyer de Mbène Sène, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs du rail (Satrail).
Partant de ce postulat, elle a demandé au Président de la République Bassirou Diomaye Faye de tendre une oreille attentive aux doléances des travail‐ leurs du secteur de l’industrie du chemin de fer. «Aujourd’hui, nous sommes confrontés à un sérieux problèmes car notre patrimoine est sauvagement agressé. Nous avons besoin de votre assistance. L’exemple le plus patient est celui du siège de la Direction des chemins de fer. On se lève un jour et nous dit que le bâtiment a été vendu. Au même moment, notre direction générale est en train de payer des millions pour la location. On souhaiterait des mesures conservatoires pour qu’on puisse récupérer et gérer notre patrimoine.
En perspectives des infrastructures ferroviaires à venir, nous avons besoin de ce patrimoine », a‐t‐elle plaidé. Aussi, dira‐t‐elle, avec les projections en cours sur le secteur du chemin de fer, il est judicieux de rou‐ vrir de l’usine de Thiès. «C’est une question de souveraineté. La raison, l’exemple du Ter nous a montré que des traverses ont été transportés (398 000) sur des containers. Dans les estimations, on a besoin de 4 millions de traverses pour les projets en cours. D’où l’intérêt et l’urgence de rouvrir cette usine ne serait‐ce que pour les emplois », a déclaré Mbène Sène, invitant le chef de l’Etat a créer une école de formation sur les 55 points au cœur des échanges