Le ministre de Forces armées, général Birame Diop, a installé, mardi, le général de division Martin Faye dans ses nouvelles fonctions de haut commandant de la gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire, en remplacement du général Moussa Fall.
La cérémonie d’installation s’est déroulée au quartier Samba Diery Diallo de Dakar.
Entré en service le 04 octobre 1990 au titre du recrutement direct de l’Ecole nationale des officiers d’active (ENOA) de Thiès, le général Faye totalise trente-quatre ans de service. Après un début de carrière dans l’armée, il est admis dans la gendarmerie le 1er juin 1995.
Instructeur au centre de formation du douzième bataillon d’instruction (Dakar Bango), le général Faye a gravi les échelons, devenant, entre autres consécrations, chef de la chaîne Emploi- opérations à l’État-major du Haut commandement, commandant de la gendarmerie territoriale et Haut commandant en second et sous-directeur de la justice militaire.
”Un parcours exceptionnel d’un officier attentionné aux qualités humaines et professionnelles remarquables qui font de lui, un chef abouti”, a souligné le ministre des Forces armées, général Birame Diop.
Le ministre a ainsi invité le haut commandant de la gendarmerie à ”faire de la problématique sécuritaire son sacerdoce, à travers un changement d’approches et de paradigmes, pour une réponse pratique et réalisée, fruit d’une coopération entre les forces de défense et de sécurité et les populations qui en sont les principales bénéficiaires.”
Prenant la parole à la suite du ministre, le général Faye a promis de faire de la gendarmerie, ”une institution forte qui répond aux attentes des autorités et des populations pour un Sénégal uni, stable et prospère.”
Dans cette perspective, il a annoncé plusieurs mesures telles que ”le recrutement d’unités pour améliorer le ratio gendarme-population, le maillage de l’ensemble du territoire, la création d’une nouvelle chaîne de télévision de la gendarmerie pour approfondir ses relations avec la population.”
Il a aussi fait état de la mise en place prochaine d’un ”code de déontologie pour encadrer l’action du gendarme”, ainsi que d’autres ”mesures fortes allant dans le sens de la prévention routière, avec l’application de la tolérance zéro.”