Joe Biden doit s’entretenir, ce jeudi 4 avril, avec Benyamin Netanyahu. Une conversation téléphonique dans un contexte tendu. Lundi 1er avril, sept humanitaires étrangers, dont un Américain, ont été tués par une frappe israélienne. Selon le New York Times, la « colère » mais aussi « la frustration » de Joe Biden par rapport à l’attitude d’Israël dans cette guerre n’ont jamais été aussi fortes. Pourtant, comme le fait remarquer le Washington Post, son « soutien politique inébranlable » à Israël ne devrait pas changer.
Depuis deux mois, ses critiques sont de plus en plus dures mais ne s’accompagnent d’aucune pression concrète, d’aucune mesure de rétorsion, insiste le quotidien. Les États-Unis exigent que le pays laisse entrer de l’aide humanitaire à Gaza et, dans le même temps, continuent de lui fournir des armes.
Des représentants de la communauté musulmane refusent de célébrer l’iftar à la Maison Blanche
Cette politique confuse fait perdre des soutiens à Joe Biden, notamment au sein de la communauté musulmane. Comme le rapporte le Washington Post, des leaders musulmans ont refusé l’invitation de la Maison Blanche à venir célébrer l’iftar, « réclamant à la place une réunion politique ». « Comment peut-on parler de famine tout en mangeant du pain et de la viande ? », s’indigne dans les colonnes du New York Times le docteur Ahmad, qui était à Gaza en janvier.
Finalement, une réunion d’une heure a eu lieu mardi soir, raconte le journal. Le docteur Ahmad a remis à Joe Biden une lettre que lui a écrite une petite Gazaouie de 8 ans qui a perdu toute sa famille, puis est rapidement parti. Comme il l’a expliqué au Washington Post, le but de cet entretien était en réalité de « dire à la communauté musulmane qu’elle ne doit pas attendre de grands changements dans la réponse de l’administration Biden ».
Nouvelles tensions autour de l’Essequibo
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Nicolas Maduro a dénoncé, mercredi 3 avril, l’existence de bases militaires américaines secrètes dans l’Essequibo, ce territoire de 160 000 km², riche en pétrole et que se disputent le Guyana et le Venezuela.
« Le Guyana est gouverné par le Commandement Sud (des États-Unis), la CIA et ExxonMobil […] Et nous avons des informations vérifiées selon lesquelles, sur le territoire de l’Essequibo temporairement administré par le Guyana, ont été installées des bases militaires secrètes du Commandement Sud des États-Unis, des cellules militaires du Commandement Sud et des cellules de la CIA pour préparer des agressions contre les populations du sud et de l’est du Venezuela, et pour préparer une escalade contre le Venezuela », a déclaré le président, qui s’exprimait lors de la proclamation d’une loi affirmant la souveraineté de Caracas sur l’Essequibo. D’après ce texte, ce territoire est désormais un nouvel État du Venezuela.
Au Mexique, Xochitl Galvez éclaboussée par un scandale
À quelques jours du premier débat qui opposera les candidats à la présidentielle du 2 juin, la représentante de la droite, Xochitl Galvez, représentante de la droite, a dû s’expliquer sur les agissements de son fils, Juan Pablo. Comme le raconte le journal mexicain El Universal, dans une vidéo diffusée au Sénat par une élue de gauche, on voit le jeune homme, apparemment ivre, en train d’insulter et de frapper les vigiles d’une boîte de nuit. Juan Pablo Galvez s’est excusé, expliquant que la scène date d’il y a an, et a quitté le poste qu’il occupait au sein de l’équipe de campagne de sa mère.
Juan Pablo Galvez a ensuite reçu le soutien de la femme du président Andrés Manuel Lopez Obrador, lui-même de gauche, comme le souligne La Razon. Sur sa page Facebook, Beatriz Gutiérrez Müller a estimé qu’il ne fallait pas utiliser les proches d’un politique pour tenter de lui nuire. Dans une famille, chacun est responsable de « ses erreurs » ou de « ses victoires », selon elle. L’épouse d’AMLO a également demandé aux candidats à la présidentielle et à leurs équipes de se montrer fair-play durant la campagne.
Il faut dire, pour bien comprendre cette prise de position étonnante, que Xochitl Galvez a, elle, accusé les enfants du couple ainsi que leurs neveux de corruption dans le cadre des travaux du train Maya, projet-phare d’Amlo. Des accusations démenties mercredi par le président, comme le rapporte La Jornada.