La Pologne rétablit une zone d’exclusion sur certaines parties de sa frontière avec la Biélorussie. Varsovie veut faire face à l’afflux de migrants illégaux, aidés par le gouvernement biélorusse et russe, qui tentent d’entrer dans le pays. Une décision forte après l’attaque d’un soldat cette semaine.
Un soldat est à l’hôpital après avoir été poignardé par un migrant qui a traversé la frontière. Une affaire qui émeut le pays et qui pousse le Premier ministre Donald Tusk à prendre des mesures radicales. Il a donc décidé de remettre en place un zone tampon, où toute personne non autorisée sera confrontée à l’armée.
Un retour à ce qu’avait mis en place les prédécesseurs ultranationalistes et conservateurs du PiS dès le début de la crise migratoire. Si la coalition au pouvoir et le PiS sont opposés en tout point, ils se retrouvent sur le sujet de la frontière avec la Biélorussie.
Après son élection, Donald Tusk a rapidement dit vouloir renforcer le mur anti-migrant érigé à la frontière par le PiS. Et ce malgré la voix de nombreuses associations qui tentent d’alerter le gouvernement sur le traitement inhumain des réfugiés qui tentent de traverser.