A l’instar des autres pays du monde, le Sénégal a célébré hier la journée
mondiale de la vue.
causes domi‐ nantes des ma‐ ladies de la vue sont la cataracte (0,31%), le tra‐ chome (0, 26%), les céci‐ tés d’origine cornéenne (0,40%) et le glaucome (0,16%) », a déclaré Mamadou Faye, représentant du ministère de la Santé et de l’Action sociale, à l’occasion de la journée mondiale de la vue célébré hier. Le thème retenu cette année est «aimez vos yeux, donnez la priorité à la santé oculaire des enfants, donnez l’opportunité aux enfants d’aimer eurs yeux». Afin d’éliminer les cécités évitables, Mamadou Faye souligne que le Programme national de promotion de la santé oculaire (Pnpso) a été mis en place pour rendre les soins oculaires disponibles et accessibles. « Avec 85 centres de soins ocu‐ laires recensés en fin 2023, chaque région administrative du Sénégal présente au moins une unité de chirurgie de la cataracte et des unités simples de soins oculaires», soutient‐il.
Selon Mamadou Faye, «assurer un meilleur accès aux soins oculaires à nos populations per‐ mettrait de lutter et de contrôler de façon durable les causes de cécité et de déficiences dans notre pays. Des défis persistent. Il s’agit de la rétention du personnel qualifié en périphérie, la recherche active et la cure des derniers cas de trichiasis, le dépistage précoce des vices de ré‐ fraction, la construction de
centres d’excellence». D’après lui, des actions stratégiques ont permis de réduire très sensiblement la prévalence du trachome folliculaire et de trichiasis trichomateux. «Notre ambition est d’éliminer cette cause de cécité évitable en tant que problème de santé publique d’ici fin
- Dans le cadre de la prise en charge de la cataracte, qui est la première cause de cécité au Sénégal avec près de 35 à 50000 cas par an, d’importantes avancées ont été réalisées.
De 5 112 cas opérés en 2000, nous sommes pas‐ sés à plus de 22 000 cas opérés en moyenne ces deux dernières années. De plus, aujourd’hui chaque région offre la chirurgie de la cataracte et des régions comme Diourbel, Fatick, Louga, Saint Louis, Tambacounda et Ziguinchor disposent d’au moins 3 à 4
unités de chirurgie de la cataracte », a‐t‐il dit.