Le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les Institutions était au siège de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) ce jeudi.
Accompagné notamment de son directeur de cabi‐ net et du directeur du travail et de la sécurité sociale
Karim Cissé, le ministre Yankhoba Diémé a été accueilli par le Mody Guiro, vice‐président du conseil d’administration de l’Ipres ; le directeur général Amadou Lamine Dieng ; le secrétaire général Cheikh Guèye et les membres du comité de direction de l’Institution.
Mody Guiro a ainsi procédé à quelques rappels liés entre autres à l’autonomie de gestion de l’Ipres fruit d’une lutte har‐ die et d’une forte pression des travailleurs. Dans sa présentation, Amadou Lamine Dieng a abordé plu‐ sieurs volets comme le cadre législatif et réglementaire mais aussi l’obligation d’affiliation à un régime de retraite pour les employeurs et les travailleurs. Aujourd’hui l’Ipres veut encourager le civisme social malgré les difficultés rencontrées pour recouvrer les cotisations. Certaines entreprises doivent 4milliards ou même 7 milliards de Fcfa à l’Ipres.
Au total, la dette des entreprises publiques est à 90 mil‐ liards Fcfa et le principal est évalué à 60 milliards Fcfa. S’agissant du du cas spécifique des agents non fonctionnaires de l’Etat, l’Etat du Sénégal doit 45 milliards Fcfa à l’institution au titre des cotisations en fa‐ veur des maîtres contractuels et des professeurs. La pension minimale appliquée depuis 2018 reste aussi un dossier problématique. Jusque‐là, la part contributive de l’Etat n’a pas encore été versée pour un total de 26 milliards 929 millions Fcfa.
Pour sa part, le ministre Yan‐ khoba Diémé a magnifié la présence remarquable des partenaires sociaux. Sur le nou‐ veau système d’information de l’Ipres, il a réaffirmé le caractère inéluctable de la digitalisation en insistant sur le fait que c’est l’unique voie à emprunter. Yankhoba Diémé a aussi appelé à un prochain renouvellement des instances des institutions sociales afin de donner un caractère ordinaire à ces renouvellements. En ce qui concerne la mission de service public, le ministre es‐ time que le citoyen doit ressen‐ tir l’impact au final.