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Mercredi après-midi, des agriculteurs s’étaient introduits dans le marché de gros situé au sud de la capitale, causant des dégradations. Une action considérée comme une « ligne rouge » pour le ministre de l’Intérieur.
« Nous avions décidé d’investir Rungis, nous avons investi Rungis », s’était félicité Serge Bousquet-Cassagne, le président de la chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne. Cette intrusion dans le marché de gros leur aura coûté un passage en garde à vue. Les 79 agriculteurs interpellés mercredi par la police ont pu sortir jeudi matin, a indiqué le parquet de Créteil, alors que la mobilisation se poursuit ce jeudi.
