GREENTECH SÉNÉGAL DANS LA TOURMENTE

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Les «pratiques indignes » de Jean‐Yves Berthon en cause

Les travailleurs de Greentech Sénégal sont dans le désarroi total. Réunis en collectif, ils s’offusquent des pratiques malsaines de Jean‐Yves Berthon, le dirigeant du groupe spécialisé dans les biotechnologies.

«Nous avons été sol‐ licité par un groupe dont les valeurs humaines, prônées sur tous leurs supports de communication étaient parfaitement alignées avec nos va‐ leurs, la création d’emplois, et l’émancipation de publics fragiles. Nous avons donc accompagné le groupe Greentech, 30 ans d’activités dans le secteur de l’agronomie et de l’environnement, dans son installation au Sénégal. Le travail exécuté par nos équipes a été salué par toutes les parties prenantes », indique le collectif.
«Aujourd’hui, nous ne pouvons plus rester silencieux face aux pratiques choquantes et indignes de Jean‐ Yves Berthon, son dirigeant. Depuis janvier 2024, près de 65 de nos collaborateurs sénégalais n’ont pas été payés, et l’attitude méprisante de Monsieur Berthon à leur égard est tout simplement inacceptable. Des petites entreprises et des acteurs locaux sur les pratiques de prix caux sont laissés pour compte.

C’est un manque de respect flagrant envers les efforts et le dévouement de ceux qui ont travaillé pour son entreprise. Non seulement il se permet de priver nos employés de leur salaire en indiquant «qu’ils n’ont qu’à rester chez eux », mais il tente également de détourner des actifs de la société pour les transférer vers une nouvelle entité qu’il envisage au Sénégal », poursuit le collectif. «Il semble penser que le Sénégal est un pays où les règles n’ont aucune valeur, où la responsabilité peut être évitée et où l’éthique ne compte pas. Les promesses d’emplois et d’impact économique que Monsieur Berthon avait formulé auprès des parties prenantes ne sont pas tenues.

C’est pourtant dans ce cadre que les autorités ont soutenu ce projet, qui devait sortir bon nombre de jeunes de la précarité. Monsieur Berthon joue avec la confiance des autorités et des employés, ne tenant aucun compte des conséquences désastreuses de ses actions. Son comportement ne se limite pas au Sénégal, mais s’étend également à plusieurs pays d’Afrique. Plusieurs collaborateurs français nous signalent également des attitudes très contestables de Monsieur Berthon », assènent les membres du collectif non sans ajouter : « Nous constituons actuellement un collectif. La filiale au Sénégal est le siège Afrique de l’Ouest comme le confirme les supports de communication édités par le groupe.

Monsieur Berthon a pourtant géré des prestations et ventes directement sur son entreprise française, appauvrissant sa filiale africaine et enrichissant celle de France. Les salariés sénégalais méritent d’être traités avec dignité et respect, tout comme le seraient les collaborateurs français, et ils doivent rece‐ voir ce qui leur est dû. Nous nous engageons à ne pas laisser cette situation perdurer et à défendre les droits et intrêts de ces jeunes, coûte que coûte. Le droit sénégalais sera appliqué, même si la société est française. Le temps des entreprises profitant des opportunités d’enrichissement sans vouloir en assumer le moindre risque est révolu. Nous alertons les autorités, les partenaires mais également les clients et les associés de Greentech à regarder de près la situation que nous allons médiatiser »