Le Sénégal fait partie des cinq pays au monde choisis la FIFA pour lancer un projet pilote d’accompagnement des académies de football.
Le Sénégal et le Maroc sont les deux pays africains choisis par la FIFA, soit cinq au niveau mondial (République tchèque, Chili et Canada), pour un projet d’organisation et d’accompagnement des acadé‐ mies et clubs de football. Après une visite dans les installations de l’Institut Diambars, Généra‐ tion Foot et Dakar Sacré‐Cœur, sous la supervision du directeur technique national Mayacine Mar, un séminaire de deux jours a été lancé ce mardi matin au King Fahd Palace (Dakar). Aux côtés de Anthony Baffoe, responsable FIFA TDS pour le Sénégal, David Pauwels, mana‐ ger de projet de systèmes d’Académie, a constaté que c’est la première fois qu’on réuni toutes les académicies, centre de formation de football avec la Fédération, les entraî‐ neurs des équipes nationales…
« L’objectif est de connecter, améliorer le système d’académie, le lien entre la Fédération, les clubs et les académies. Il y a beaucoup de potentiel au Sénégal. Il y avait déjà beaucoup de succès mais c’est la fonda‐ tion qu’on va améliorer. C’est important de créer cette structure de base pour définir une académie, un directeur technique, l’encadrement, les infrastructures, les ressources humaines. D’où ces échanges avec les responsables d’académie comme Génération Foot, Diambars et Dakar Sacré‐Cœur.
La FIFA a financé le projet pour la Fédération. Il y aura aussi un deuxième séminaire à la fin de l’année », a‐t‐il laissé entendre. Pour sa part, Matthieu Chupin, président délégué Dakar Sacré‐ Cœur, a apprécié une telle ini‐ tiative. « Cest quelque chose d’important que la tutelle qu’est la FSF et la FIFA prennent conscience du potentiel extraordinaire de ces académies qui sont des initiatives privées à la base. Mais on a besoin, pour se développer, d’un accompagnement et de l’exper‐ tise de la FIFA.
C’est pour ça qu’on a répondu à cet appel et à la perspective de développer ce programme avec beaucoup d’échanges pour essayer de voir comment améliorer progressivement les choses. La col‐ laboration avec la FIFA est déjà très intéressante sur le plan de l’expertise, en termes d’organi‐ sation et de management de nos structures, d’expertise sportive concernant les catégo‐ ries de jeunes », a‐t‐il dit.
« Pour le cas de Dakar Sacré‐ Cœur, a‐t‐il ajouté, on espère que cela va aussi impacter le football féminin parce qu’on est entrain, progressivement, d’investir sur la formation et c’est un sujet sur lequel la FIFA a envie d’accompagner le foot‐ ball africain. On s’organise progressivement au niveau du foot professionnel. On a toujours eu de très bons rapports entre présidents de clubs formateurs. Et la préoccupation principale c’est la compétition chez les jeunes. La FIFA, la FSF, le Dtn Mayacine Mar sont très focus sur le sujet avec une vraie volonté de mettre en place des compétitions régulières. Parce que cest ce qui manque aujourd’hui pour vraiment passer un palier. »