FIÈVRE HÉMORRAGIQUE CRIMÉE CONGO :Un mort enregistré à Birkilane

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Le Sénégal vient d’enregistrer un premier décès lié à la fièvre hémorragique Crimée Congo.

Un décès causé par la fièvre hémorragie Crimée Congo a été enregistré à Birkilane. L’information a été donnée par le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Il renseigne que le 13 janvier 2025, dans le cadre de la surveillance épidémiologique, la Direction de la prévention a été informée par le laboratoire de l’Institut Pasteur de Dakar de la survenue d’un cas confirmé de fièvre hémorragique Crimée Congo. L’évènement s’est passé au ni‐ veau du Centre de santé de Birkelane situé dans la Direction régionale de la santé de Kaf‐ frine. «La source de l’information était la structure de santé. Il s’agit d’un homme âgé de 45 ans de profession maçon habitant à Thidy Dièye. Les premiers signes ont débuté le 02 janvier 2025, le cas a consulté successi‐ vement au poste de Ndiayenne Waly, à l’hôpital de Kaolack et

au centre de santé de Birkilane où il est décédé le 08 janvier 2025 dans un tableau d’hémor‐ ragie, de thrombopénie et de choc », rapporte le ministère de la Santé et de l’Action sociale. A ce stade, le ministère de la Santé et de l’Action sociale fait état de 2 cas confirmés (Birki‐ lane), d’1 décès, de 52 contacts recensés (Kaffrine et Kaolack) et d’1 cas suspect (Kaffrine). Par ailleurs, équipes du ministère de la Santé et de l’Action sociale recherchent activement des cas à Birkilane, Thidy Dièye, Bosselel et Goulokoum. Elles ont aussi procédé à des prélè‐ vements sur les animaux. Selon l’Oms, la fièvre hémorra‐ gique de Crimée‐Congo est une maladie courante provoquée par un virus (Nairovirus) de la famille des Bunyaviridae, trans‐ mis par les tiques. Il provoque des flambées de fièvre hémor‐ ragique virale sévère, avec un taux de létalité compris entre 10et40%.
Le virus se transmet à l’être humain soit par les piqûres de tiques, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés, pendant ou immédiatement après l’abattage. Les cas se sont produits en majorité chez des personnes travaillant dans le secteur de l’élevage, comme les exploitants agri‐ coles, les employés des abattoirs ou les vétérinaires. La transmission interhumaine peut survenir à la suite d’un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de sujets infectés. Des infections nosocomiales peuvent aussi se produire à cause d’une mauvaise stérilisation du matériel médical, de la réutilisation des aiguilles et de la contamination des fournitures.