Le Bureau d’information gouvernementale (BIG), dans une note rendue publique lundi, indique que le dialogue national prévu mardi à Diamniadio (département de Rufisque) devrait déboucher sur des résultats concrets touchant à divers aspects du système judiciaire.
Le dialogue national dont le thème porte sur la réforme et la modernisation de la justice va être officiellement lancé mardi au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio par le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye.
‘’C’est un événement majeur qui servira de cadre aux différents acteurs pour examiner en profondeur notre système judiciaire en vue de l’améliorer. (…) Les réflexions visent à déboucher sur des résultats concrets, touchant divers aspects du système judiciaire’’, a notamment indiqué le BIG.
Il assure que les travaux qui seront restitués le 04 juin prochain porteront sur des thématiques aussi importantes que le statut des magistrats, l’organisation et le fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature, les conditions de détention et de préparation à la réinsertion sociale des détenus, le régime de la privation de liberté, la prise en charge des enfants en danger ou en conflit avec la loi, etc.
‘’En faisant le choix de passer par le dialogue pour trouver des solutions aux problèmes de la justice, malgré une forte légitimité (54,28% des suffrages) et un Projet plébiscité par Sénégalais, le président Bassirou Diomaye Faye fait plus que démontrer son attachement aux valeurs profondes de la paix et de la démocratie. Il perpétue une tradition bien sénégalaise’’, commente le Bureau de l’information gouvernemental.
Dans sa note parcourue par l’APS, le BIG rappelle que pour relever le défi de la modernisation de la justice sénégalaise, le président Bassirou Diomaye Faye a mobilisé la Nation entière. Des institutions, aux citoyens, en passant par les médias, la société civile et autres forces vives.
‘’Il s’agit d’impliquer tous les segments de notre société dans la construction de fondements solides pour une justice à l’aune de nos ambitions républicaines et de nos exigences de bonne gouvernance’’, a-t-il fait valoir.
Evoquant les avancées attendues de ces assises, le BIG cite par exemple un régime de privation des libertés mieux encadré, une gestion de la carrière des magistrats plus transparente.
Il a dans le même temps listé les procédures judiciaires traitées avec diligence et transparence, des plateformes dématérialisées instituées et fonctionnelles dans toutes les juridictions, des services judiciaires disposant de moyens budgétaires suffisants et un régime financier autonome et plus souple pour les six cours d’appel du pays.