Dans un courrier transmis à la Haye mais aussi à des interlocuteurs de l’Union africaine et aux Nations unies, les coalitions francophones énumèrent les millions de burkinabè déplacés, les milliers de morts victimes d’at‐ taques terroristes mais aussi d’exactions commises par les forces régulières ou leur supplétif VDP, sans oublier certains crimes à caractère eth‐ niques commis sur le territoire burki‐ nabè. Il est notamment question de l’enlèvement de plusieurs personnali‐ tés civiles ou politiques, d’enrôlements forcés dans l’armée ou encore des massacres de Nodin et Soro en février
dernier. « Face à ce cycle d’impunité, souligne le document, il est crucial que des procédures judiciaires soient enga‐ gées pour arrêter les auteurs et rendre justice aux victimes », concluent les au‐ teurs du texte. Pour le moment à la Haye, Addis‐Abeba ou New York, il n’y pas eu de réaction notable à cette énième alerte.
Cpi (bis)
Spread the love