La lutte contre le détournement de deniers publics et le blanchiment d’argent
La gestion vertueuse des ressources publiques est au cœur des priorités du nouveau régime. Installé dans ses fonctions, après sa prestation de serment, le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a manifesté sa volonté de gouverner dans la transparence et d’imposer une reddition des comptes à tous les membres de son administration. Pour preuve, profitant du discours à la Nation, ce mercredi 3 avril dernier, veille de la fête de l’Indépendance, il a fait part de son intention d’«instaurer une gouvernance vertueuse, fondée sur l’éthique de responsabilité et l’obligation de rendre compte». Et ce, «dans la quête d’un Sénégal meilleur au bénéfice de tous».
Pour ce faire, il a promis, en outre, d’engager «sans tarder, une politique hardie de bonne gouvernance économique et financier». Une politique qui sera caractérisée, selon lui, par, entre autres, «la lutte, sans répit, contre la corruption ; la répression pénale de la fraude fiscale et des flux financiers illicites ; la protection des lanceurs d’alertes ; la lutte contre le détournement de deniers publics et le blanchiment d’argent ; l’amnistie des prête-noms et leur intéressement sous condition d’auto dénonciation ; la publication des rapports de l’IGE, de la Cour des comptes et de l’OFNAC».
Dans la même volonté de promouvoir la transparence dans la gestion des biens publics, le président a aussi annoncé «l’audit du secteur minier, gazier et pétrolier». A l’en croire, «l’exploitation de nos ressources naturelles, qui, selon la constitution, appartiennent au peuple, retiendra particulièrement l’attention de son gouvernement». Ainsi, en plus de la mise en ligne déjà effective des contrats miniers, pétroliers et gaziers, sur le site de l’ITIE Sénégal, il a promis de faire «procéder à la divulgation de la propriété effective des entreprises extractives, conformément à la Norme ITIE, à l’audit du secteur minier, gazier et pétrolier et à une protection plus soutenue du contenu local au bénéfice du secteur privé national».
Il a tenté, au demeurant, de rassurer tous nos partenaires privés. (…)