L’attaque de mercredi en Turquie n’a pas encore été revendiqué, mais il survient à un moment où des espoirs de paix avec les combattants kurdes semblaient pourtant renaître.
Les autorités ont dénoncé une attaque terroriste : l’attentat de mercredi visant le siège des industries de la défense à Ankara a fait cinq morts et 22 blessés, selon un dernier bilan. Ankara accuse les combattants kurdes et a annoncé avoir frappé dans la nuit 32 cibles du PKK et de ses alliés dans le nord de l’Irak et en Syrie.
Si l’implication du Parti des travailleurs du Kurdistan, le PKK, se confirme, l’attentat d’Ankara survient à un moment très particulier, signale notre correspondante à Ankara, Anne Andlauer. Ces dernières semaines, de hauts responsables politiques ont en effet laissé entendre que les autorités turques étaient prêtes à reprendre des négociations avec le PKK.