Entendue par la Cour d’assises spéciale de Paris, l’ancienne petite amie de Radouane Lakdim, auteur des attaques terroristes de Carcassonne et du Super U de Trèbes en 2018, a assuré n’avoir rien su, rien deviné. Et s’être totalement déradicalisée.
Ce soir du 23 mars 2018, alors que les policiers défoncent la porte du domicile familial, Marine Pequignot les accueille en hurlant « Allah Akbar », trois fois. Elle sait alors que, plus tôt dans la journée, son petit ami Radouane Lakdim, 25 ans, a été abattu après avoir semé la mort entre Carcassonne (Aude) et le Super U de Trèbes. Des attaques pour lesquelles sept personnes sont jugées depuis le 22 janvier devant la Cour d’assises spéciale de Paris. Cinq accusés, dont elle, encourent jusqu’à trente ans de réclusion pour « association de malfaiteur terroriste ».