18 milliards de dollars, c’est la somme régularisée par quelque 280 000 Argentins ces dernières semaines dans le cadre de l’amnistie fiscale proposée par le gouvernement du président Javier Milei. L’exécutif se félicite de cette opération et de ses effets sur l’économie du pays. Mais des voix s’élèvent pour dénoncer une forme de prime à la fraude fiscale.
« Un succès sans appel », c’est ainsi que le président argentin Javier Milei a évalué son plan d’amnistie fiscale. En tout, 18 milliards de dollars (soit 16,5 milliards d’euros) sortis de coffres-forts, de dessous de matelas, de comptes à l’étranger ou de portefeuilles de cryptomonnaies ont été régularisés.
Cette manne de billets verts a permis de stabiliser le marché des changes, de renflouer un peu les caisses de la banque centrale et de faire passer le risque pays en dessous de la barre des 1 000 points, ce qui n’était plus arrivé depuis 2019.
