Le taux de prévalence de l’allaitement maternel est jugé encore faible au Sénégal.
L’allaitement maternel est le processus par lequel une mère nourrit le nou‐ veau‐né ou le nourrisson par son lait, qu’elle soit passive (par l’intermédiaire d’une tasse, d’une cuillère, d’un biberon) ou active (directement au sein). C’est une méthode naturelle et biologique qui offre au nourris‐ son une nutrition parfaitement adaptée à ses besoins. L’allaitement maternel exclusif est une pratique consistant à nourrir le nouveau né et le nourrisson exclusivement de lait maternel en dehors d’une prescription médicale durant les 6 premiers mois, sans ajout de solides, d’eau au d’autres liquides.
Selon Awa Bèye de la Division de la planification familiale au niveau de la Direction de la santé de ĺa mère et de l’enfant, de 0 à 6 mois, le nourrisson retrouve tous les aliments qui lui garantisse la croissance dans le lait maternel. « L’allaitement maternel fourni tout ce dont le nourrisson a besoin pour les 6 premiers mois. Il protège l’enfant conte les maladies et renforce le lien mère‐enfant.
Il réduit la mortalité néonatale et infanto‐juvénile . Il garantit une croissance harmonieuse sur la santé et le suivi de l’enfant et réduit les dépenses liées à la santé» a‐t‐elle soutenue. « Pour la maman, il contribue à la santé et au bien‐être des mères. Il facilite l’involution utérine, la perte de poids dans les 6 premiers mois ; il assure aussi un rôle contraceptif naturel. Il joue un rôle préventif de certaines maladies comme la réduction des risques de cancer du sein et des ovaires. Il aide à économiser financièrement ». Il est recommandé une mise au sein dans l’heure qui suit la naissance et la poursuite de l’allaitement maternel jusqu’à l’âge de 2 ans. Malgré tous ses points positifs, le taux reste de l’allaitement exclusif reste encore à désirer. Au Sénégal, il est estimé à 34, 1% en 2023.
Les principaux déterminants qui posent des obstacles par rapport à l’alimentation sont liés aux croyances socioculturelles, aux pratiques traditionnelles, mais également à la famille élargie qui tourne autour de l’alimentation. C’est du moins le constat fait par les acteurs. Il y a également l’accès limité aux soins, les défis physiques et psychologiques à savoir les douleurs, la fatigue et le stress liés aux tâche ménagère qui compliquent l’allaitement.
