Economiste, ancien ministre de la Jeunesse, Pape Malick Ndour a réagi à la suite des dernières sorties des tenants du gouvernement notamment, sur la dette extérieure, les recettes et la note
du Fonds monétaire international (Fmi). Selon lui, le gouvernement n’a pas dit la vérité
aux Sénégalais sur le déficit et la dette extérieure. «Je défie le gouvernement de Diomaye. Tout ce qui a été dit sur la dette du Sénégal, est faux », a‐t‐il dit avec véhémence. A l’en croire, tous les clignotants étaient au vert quand quittait Macky Sall a tête du pays. Et six (6) mois après, déclarer que le déficit budgétaire du Sénégal laisse à désirer, est un faux débat.
Surtout, affirme‐t‐il, avec forte conviction, des devises de la dette ne peuvent pas entrer au Sénégal sans passer par la Bceao. «La Bceao a‐t‐elle été complice ? Quelle est la part des responsabilités de la Cour des comptes », s’est‐il interrogé, interpellant directement ces institutions pour des ré‐ ponses. «Nous attendons des réponses auquel cas,
le doute persiste », a‐t‐il ajouté. Sur les recommandations du Fmi à propos des subventions sur les hydrocarbures, l’ancien ministre de la Jeunesse est d’avis que si d’ici à quelques jours, les prix seront à la hausse car le régime de Diomaye a renié ses convictions et principes. «Si le courant connaît une hausse, c’est que Diomaye et Sonko ont obtempéré au diktat du Fmi pour un régime qui se dit souverainiste », a taclé Pape Malick Ndour.
