AFFAIRE JÉRÔME BANDIAKYVers l’ouverture d’une information judiciaire

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«Sniper» sera présenté au procureur ce lundi après plusieurs jours passés en garde à vue.

Après plusieurs jours en garde à vue, Jérôme Bandiaky sera déféré au parquet ce lundi. Pour autant, l’on s’achemine vers l’ouverture d’une informa‐ tion judiciaire car les enquêteurs n’ont pas eu le temps de
poser tous les actes dans ce dossier aux contours multiples. A preuve, samedi, les policiers ont effectué, en compagnie de l’intéressé, une perquisition à Beintégné dans une maison appartenant à Farba Ngom. Face à la presse hier, le maire d’Agnam a déploré cette per‐ quisition en publiant les images de plusieurs portes dé‐ foncées par les policiers.

Avant Beintégné, les éléments de la Dic ont «fouillé» l’appartement qu’occupe Jérôme Bandiaky au centre‐ville mais aussi sa maison située à Mbour. Bénéficiaire d’un passeport diplomatique alors qu’il n’en pas droit, Jérôme Bandiaky est présenté dans le document comme un «agent administratif », ce qui n’est pas le cas.

Les enquêteurs ont saisi aussi saisi deux armes détenues sans autorisation. D’ailleurs dans ce dossier, si les perquisitions se multiplient, c’est que la police dispose de renseignements faisant croire que Jérôme Bandiaky a joué un rôle de premier plan dans la répression lors des événements qui ont secoué le pays. Les mêmes renseignements laissent croire qu’il dis‐ poserait d’une «cache» d’armes, d’où les perquisitions tous azimuts. La disparition de Fulbert Sambou et de Didier Badji plane aussi sur ce dossier
comme l’attestent des questions