L’enquête avait été ouverte en 2016 après l’apparition du nom d’Isabelle Adjani dans les Panama Papers, comme détentrice d’une société aux îles Vierges britanniques. Ses avocats vont « immédiatement » faire appel, estimant que la comédienne n’a pas à être « jugée moins bien » du fait de sa notoriété.
L’icône du cinéma français est désormais fixée sur son sort. Deux mois après un procès pour « fraude fiscale aggravée » et « blanchiment », qui s’est tenu en son absence, Isabelle Adjani a été condamnée à deux ans de prison avec sursis et 250 000 euros d’amendece jeudi par le tribunal correctionnel de Paris.
À l’audience le 19 octobre, le parquet national financier avait requis 18 mois de prison avec sursis et 250 000 euros d’amende, ainsi que deux ans d’inéligibilité. « Avant d’être une personnalité publique, elle est une citoyenne soumise à des devoirs », ont affirmé les procureurs financiers, pour qui Isabelle Adjani « a cherché, de façon assez systématique, à diminuer son imposition entre 2013 et 2017 ».