Au lendemain de la mort d’un gendarme tué par l’auteur d’un refus d’obtempérer, Le Parisien donne la parole à ces membres des forces de l’ordre exposés à ce fléau. Auquel tous ont été ou sont confrontés au quotidien.
Toutes les 20 minutes, un automobiliste fait le choix de la fuite face aux forces de l’ordre. Et dans 16 % des cas, au risque de la vie d’autrui. Au lendemain de la mort de l’adjudant Éric Comyn, 54 ans, fauché par une BMW dans le cadre d’un contrôle a priori banal sur une aire d’autoroute à Mougins (Alpes-Maritimes), Le Parisien a choisi de donner la parole à des policiers et des gendarmes. Pour montrer combien ces comportements, qu’ils dénoncent comme « un fléau », s’avèrent de plus en plus nombreux et toujours plus graves : en dix ans, cette infraction passible de deux à cinq ans d’emprisonnement a augmenté de 33,7 %, passant à 30 652 en 2022. Témoignages.
Les forces de l’ordre confrontées aux refus d’obtempérer : « Certains conducteurs jouent avec nos vies sans y penser »
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