Élection au Venezuela: les répercussions des résultats en Amérique latine

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Le Brésil, la Colombie et le Mexique ont appelé, jeudi 1er août, à une « vérification impartiale des résultats » de l’élection présidentielle contestée du 28 juillet au Venezuela, dans un communiqué commun. Le président du Chili, Gabriel Boric, a été parmi les premiers à exhorter Nicolas Maduro à publier l’intégralité des votes en toute transparence, ce qui a eu pour conséquence la rupture des relations entre les deux pays.
« Nous suivons avec une grande attention le processus de dépouillement des votes et nous lançons un appel aux autorités électorales du Venezuela pour qu’elles avancent avec célérité et publient les résultats détaillés par bureau de vote », indique le texte. « Le principe fondamental de la souveraineté populaire doit être respecté à travers la vérification impartiale des résultats », ajoutent-ils, sans plus de détail sur les modalités d’une telle vérification.

Le président socialiste vénézuélien Nicolas Maduro, au pouvoir depuis 2013, a été réélu pour un troisième mandat à l’issue du scrutin de dimanche, selon l’autorité électorale. Mais l’opposition dénonce une « fraude massive » et a appelé les Vénézuéliens à descendre dans la rue.

Appel au dialogue et à la retenue

Le Brésil, la Colombie et le Mexique, dirigés par des présidents de gauche, comptent parmi les pays latino-américains ayant de bonnes relations avec Caracas. Tout en félicitant le peuple vénézuélien pour avoir « participé massivement » au scrutin, ils appellent « les acteurs politiques et sociaux à faire preuve du maximum de prudence et de retenue dans leurs manifestations et événements publics, afin d’éviter une escalade d’épisodes violents ».