La Direction de la prévision et des études économiques vient de publier un rapport éco‐
nomique intitulé «les risques macroéconomiques au Sénégal et mesures d’atténuation ».
«Les perspectives de l’économie nationale s’annoncent relui‐ santes au regard de l’issue pa‐ cifique des élections présidentielles d’avril 2024, ins‐ tallant de fait un climat de confiance pour les investis‐ seurs », a indiqué la Dpee. En outre, «la production de pé‐ trole et de gaz prévue à partir second semestre 2024 devrait inscrire le pays dans une nouvelle dynamique de croissance ». Cependant, «des incertitudes continuent de planer sur l’économie nationale, notamment, avec la poursuite de la crise russo‐ukrainienne, les tensions géopolitiques dans la sous‐région et, plus récemment, le conflit au Moyen Orient. L’économie nationale fait face à des défis majeurs liés à cette conjoncture internationale peu favorable matérialisée par un maintien ou un durcissement des conditions financières et une inflation qui demeure relativement élevée », note toutefois la Dpee. Globalement, dit‐elle, le taux de croissance du Pib réel en 2024 est projeté à 7,3% contre 9,2% prévu dans la Loi de finances initiale (Lfi) et une estimation de 4,6% en 2023.
«Cette progression serait soutenue par la production de pétrole et de gaz et ses effets induits dans l’économie nationale qui bénéficierait par ailleurs des retombées positives des projets structurants dans les services, notamment, de la 5G et la mise en exploitation du Bus rapide transit (Brt) », poursuit la Dpee. Dans le cadre de la gestion économique, «le gouvernement prend les dispositions pour s’assurer une bonne anticipation de la dynamique des différents agrégats macroéconomiques à moyen terme, no‐ tamment, l’évolution de la croissance, le rythme de mobilisation des recettes qui en dé‐ coulent, une planification des dépenses publiques et une bonne stratégie d’endette‐ ment », signale la Dpee.
CMG
