L’on s’achemine vers une relance du projet Yakaar‐Téranga. C’est en tout cas ce que révèle le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep) 2025‐2027.
Après des mois de discus‐ sions et d’échanges, les partenaires au sein de la co‐entreprise en charge du permis Cayar offshore profond (Cop), et parties de l’Accord d’association (Aa), n’ont pas été en mesure de s’accorder sur un plan d’action pour le développement et l’exploitation conjoints des zones couvrant les découvertes de Yakaar et de Téranga. Partant de cette situation, Kos‐ mos energy investments Senegal limited (Keisl) et Petrosen holding ont positivement ap‐ précié le caractère commercial des découvertes afin de poursuivre le développement et l’exploitation des gisements, conformément aux dispositions de l’Accord d’association puis l’ont soumis au vote de la co‐entreprise, tout en gardant l’Etat informé de leur décision.
Bp a accepté de se retirer du permis, sans aucune compensa‐ tion financière de la part de ses partenaires ou de l’Etat. La nouvelle coentreprise est composée de Keisl et Petrosen holding qui détiennent respectivement 90% et 10% avec une option pour Petrosen holding de monter ses parts à 35% au moment de la décision finale d’investissement. Dans cette nouvelle lancée, in‐ dique le document du ministère des Finances, le concept proposé par la nouvelle coentre‐ prise formée vise une production de 630 MMScfj, destinée, d’une part, au marché domestique et, d’autre part, à l’export de Gaz naturel liquéfié (Gnl). Il est prévu que la part destinée au marché domestique soit comprise entre 150 MMScfj et 250 MMScfj pour les besoins de génération élec‐ trique et de consommation industrielle (notamment par le
biais de l’usine d’urée développée par Petrosen trading & services). La décision finale d’investissement est prévue pour le pre‐ mier trimestre 2025 et la disponibilité du gaz domestique est prévue pour 2027‐2028.