Après un mois d’application du couvre-feu, la préfecture a constaté une diminution des mineurs impliqués dans les faits de délinquance. Mais il a tout de même jugé « pertinent » de le prolonger.
La préfecture de la Guadeloupe a annoncé mercredi la reconduction d’un mois du couvre-feu imposé aux mineurs à Pointe-à-Pitre pour y enrayer une flambée de la criminalité, en excluant cette fois le centre-ville de son champ d’application.
Appliquée depuis le 22 avril entre 20h et 5h du matin, cette mesure avait été ordonnée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour lutter contre « une délinquance (…) de plus en plus jeune et de plus en plus armée ». « On ne peut pas laisser circuler des enfants de 12, 13, 14 ans, avec des armes, circuler à 22 heures dans la rue, s’en prendre à des policiers, s’en prendre à des touristes, s’en prendre à des passants », avait déclaré le ministre de l’Intérieur en avril.