Aux États-Unis, les campus universitaires restent le théâtre de nombreuses manifestations pro-palestiniennes. Un mouvement qui a été largement réprimé par la police la semaine dernière, notamment à New York où l’université de Columbia a décidé d’annuler sa principale cérémonie de remise des diplômes.
Depuis quelques jours, les préparatifs pour installer la grande scène et des gradins sur la place principale de Columbia étaient à l’arrêt. Le campus lui-même reste fermé, depuis le mardi 30 avril, depuis que la police est intervenue pour déloger les étudiants pro-palestiniens. L’accès est accordé uniquement sur présentation d’une carte étudiante ou une carte d’employés. Et la police locale (NYPD) reste présente en force.
Plus petites cérémonies
Dans ces conditions, la présidente de l’université a donc annoncé que la principale cérémonie de remise des diplômes prévue le 15 mai serait annulée, pour « des raisons de sécurité ». Elle précise que l’établissement préfère mettre l’accent sur des cérémonies de plus petite échelle organisées sur d’autres sites et terrains de sport appartenant à Columbia.
Intervention policière controversée
« Nous sommes déterminés à offrir à nos étudiants la célébration qu’ils méritent », écrit la direction. Cette décision intervient après trois semaines de manifestations étudiantes sur le campus et une intervention policière, musclée et très controversée, ordonnée par la présidente. Columbia rejoint ainsi la liste des universités américaines qui ont dû annuler, reprogrammer ou modifier leurs cérémonies de remise de diplôme en raison du mouvement étudiant dans le pays.