Le marché central de Kédougou (sud-est) est confronté depuis le début du ramadan à une pénurie de viande dont le prix enregistre une forte hausse à l’image des légumes et du poisson, au grand désespoir des femmes qui peinent à garnir le panier de la ménagère des condiments nécessaires à la préparation des repas de rupture de jeûne en cette période de ramadan et de carême.
“On a le sentiment que la situation est en train de perdurer chaque année à Kédougou à pareil moment par rapport au manque de viande dans les marchés”, signale Boubacar Ndiaye, président de l’association des bouchers de la région, dans un entretien accordé jeudi à l’APS.
La rareté de la viande est due, selon lui, à une baisse du cheptel bovin de la région, conséquence des multiples vols de bétail et d’une pénurie d’aliment.
“Il n’y a plus d’élevage dans la région de Kédougou à cause du vol de bétail et du manque d’aliment. Et nous, les bouchers, pour avoir des animaux, il faut qu’on parte jusqu’à Sinthiou Malem, Missirah, Tambacounda ou Bamako”