Le ministère des Finances et du Budget a procédé hier, au lancement de la gestion du Budget 2025. C’était en marge d’un atelier en présence de tous les démembrements du département ministériel.
Le ministère des Finances et du Budget a procédé hier, au lancement de la gestion du Budget 2025. C’était en marge d’un atelier en présence de tous les démembrements du département ministériel. L’année 2024 achevée, place au budget 2025.
Elaboré sur la base des orientations du nouveau référentiel des politiques publiques décliné à travers l’Agenda national de transformation «Sénégal Vision 2050 », expression de notre volonté commune de bâtir un «Sénégal souverain, juste et prospère », fortement ancré dans ses valeurs de «justice et d’équité » et résolument tourné vers l’avenir, la gestion du Budget de l’année en cours, a été amorcée hier au détour d’un atelier de lancement présidé par le directeur de cabinet du ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, empêché.
En effet, malgré les défis sans précédent tant sur le plan national qu’international avec notamment les conséquences des tensions géopolitiques persistantes, le maintien de conditions financières toujours durcies, en ligne avec les politiques monétaires restrictives des banques centrales ainsi que les impacts croissants des changements climatiques et la dernière élection des législatives à quelques semaines du marathon budgétaire habituel, le Sénégal a réussi à faire passer son budget par un «vote sans débat » à l’Assemblée.
«La synergie d’ensemble a permis de préserver les équilibres financiers et de poser les bases d’une gestion plus efficace et plus transparente », a déclaré Bassirou Sarr. Selon le représentant du minis‐ tre des Finances et du Budget par ailleurs, son directeur de cabinet, ce nouveau référentiel traduit la ferme volonté de re‐ dressement des Finances publiques tout en amorçant la dynamique de «transformation structurelle et systémique » aux plans économique et social. «Le budget 2025 traduit une volonté de rupture. Une rupture avec les pratiques du passé pour embrasser une nouvelle ère de responsabilité, de transparence, de rigueur, d’innovation et de performance.
Il s’articule autour de priorités sectorielles claires dégagées par les nouvelles autorités pour l’essor d’une économie diversifiée, compétitive et durablement résiliente », a‐t‐il signifié. Ainsi, en matière de recettes, l’Etat du Sénégal engagera, dit Bassirou Samb, des réformes audacieuses pour changer la perception des citoyens sur le paiement de l’impôt, renforcer la mobilisation des ressources, élargir l’assiette fiscale, lutter contre l’évasion et la fraude fiscales. «Ces réformes portant notamment sur la révision du Code général des Impôts et du Code des Douanes, visent à instaurer un civisme fiscal et à faire de la capacité contributive un principe cardinal pour une participation équitable à l’effort national.
Ainsi, l’année 2025 constituera une année de rénovation de nos dispositifs fiscaux et douaniers », a ajouté le représentant de l’argentier de l’Etat. Mieux, concernant les dépenses, la priorité sera réservée aux investissements à fort impact socio‐économique alignés sur les nouvelles orientations et en cohérence avec les objectifs du nouveau référentiel de politiques publiques, tout en rationalisant les dépenses courantes
