En 2024, l’agence de l’immigration et des douanes américaines a organisé la déportation de plus de 270 000 migrants par voie aérienne. Le président Donald Trump souhaite multiplier ce chiffre par quatre, à un million d’expulsions annuelles. Ces expulsions sont organisées depuis quatre aéroports, dont celui de Harlingen au Texas.
Après son arrestation, un migrant sans visa ou avec des antécédents criminels est maintenu dans un centre de détention. Il y en a une centaine aux États-Unis. Tous peuvent s’opposer à leur déportation et plaider leur cause devant un juge. Cela peut prendre des semaines, des mois, voire plus.
Si le juge confirme l’ordre de déportation, les migrants sont déplacés vers les aéroports de Mesa en Arizona, Alexandria en Louisiane, San Antonio ou Harlingen au Texas, où ils sont pris en charge par des agents comme Miguel Vergara, directeur des opérations de l’agence de l’immigration et des douanes américaines (ICE) : « On organise généralement une douzaine de vols par jour, parfois un peu plus, parfois un peu moins. En général, un avion va dans un pays spécifique mais peut aussi faire d’autres escales si nous déportons des migrants de plusieurs nationalités. »