Leader de la Coalition «And Bessal Senegaal», Abdoulaye Sylla bénéficie désormais de la consigne de vote du Khalife général de Thiénaba. Serigne Assane Seck demande à ses talibés de voter la liste dirigée par le chef d’entreprise, qui veut devenir l’avocat des chefs religieux au sein de l’Hémicycle, une fois qu’il sera élu.
Pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le Khalife général de Thiénaba, Serigne Assane Seck, a demandé à ses disciples de soutenir et voter pour la tête de liste nationale d’«And bessal Senegaal». Serigne Assane Seck déclare : «Je demande aux disciples de vous soutenir sans réserve. Soyez rassuré de notre soutien, notre accompagnement.»
Dans le cadre de sa campagne électorale pour les Législatives, Abdoulaye Sylla a chaleureusement été reçu dans la ville de Mame Amary Ndack Seck, où il a mis à profit l’occasion pour réitérer son attachement à la cité religieuse et décliner ses ambitions politiques.
«Rien ne pouvait laisser présager pour moi une carrière en politique. Au vu de mon ascendance, j’étais plus prédestiné à devenir imam ou maître coranique. Dieu m’a toutefois donné la chance d’avoir des parents qui s’occupent de ces tâches. La mienne a finalement été de travailler dur pour mieux investir dans le secteur religieux sans calculer. Je suis à l’écoute de Thiénaba, disposé à apporter ma contribution dans tous ses projets», fait remarquer Abdoulaye Sylla.
La tête de liste nationale de la Coalition «And besaal Senegaal» poursuit : «Si je suis dans la politique, c’est pour être en mesure de défendre la religion et les chefs religieux, et me battre pour qu’enfin les insanités jetées sur eux cessent pour de bon.»
Le Khalife général Serigne Assane Seck a remercié le leader d’«And bessal Senegaal» pour son attachement à sa personne et tout ce qu’il fait pour l’islam.
«Sache que tout ce que tu souhaites avoir dans cette ville ne t’échappera pas», dira le khalife à son hôte. Qui poursuit : «Les daaras, en général, ne disposent pas de tout ce dont ils ont besoin, c’est parfois le cas chez nous. Et pour cette raison, il nous faut des personnes généreuses comme vous.»
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