«Au moment où notre pays est en proie à des inondations mortelles résultant de la crue du fleuve Sénégal, Ous‐ mane Sonko et sa bande d’immatures organisent le meeting de la
honte à Dakar Aréna’, infrastructure qu’ils ont toujours tenté de caricaturer. Pourtant l’Anacim, depuis plu‐ sieurs mois, avait alerté mais ce régime incompétent a choisi délibérément d’abandonner les populations à leur sort.
Parallèlement des Sénégalais mus par le bien‐être des populations sont auprès des sinistrés notamment les responsables locaux de Takku Wallu dans ces zones immergées », a fustigé la coalition Takku Wallu Sénégal.
«Parmi ces dignes Sénégalais, se trouvent les membres de la coalition «Sam Sa Kaddu » qui étaient en route pour rallier Bakel aux fins d’apporter leur soutien aux sinistrés. Malheureusement, le régime en place qui se distingue par ses dérives autoritaires et dictatoriales a utilisé la gendarmerie nationale pour bloquer, lâchement, à 12 kilomètres de Bakel, leur cortège. Les membres de la délégation ont été gravement brutalisés, particulièrement notre sœur Anta Babacar Ngom et notre frère Bou‐ gane Gueye arrêté sans aucun motif.
Ces images qui sont en train de faire le tour du monde sont une balafre de plus à notre démocratie, à notre pays. Il faut rappeler que ni le président Bougane Guèye, ni la coalition Sam sa Kaddu, opposition républicaine n’ont fait d’appel à l’insurrection ou d’appels à déloger le Président de la République régulièrement élu »,
souligne la coalition Takku Wallu Sé‐ négal qui «dénonce vigoureusement cet acte barbare qui dénote d’un recul démocratique notoire et d’une tentative délibérée de confiscation des libertés au Sénégal ».
Aussi, «la coalition Takku Wallu Sénégal exige la libération immédiate du président Bougane Guèye, investi sur la liste nationale de la coalition Sam Sa Kaddu. Elle appelle les Sénégalais à rester debout pour faire face à ces tentatives permanentes de musellement et de confiscation des droits constitutionnels de chaque Sénégalais d’aller et de venir, mais également leur droit de s’opposer. En effet, la Constitution en son article 58 « garantit aux partis politiques qui s’opposent à la politique du gouvernement le droit de s’opposer ».