Depuis ce 19 février 2024, la Cour internationale de justice (CIJ) débat de la légalité de l’occupation israélienne. Les juges de la CIJ doivent rendre un avis juridique sur cette question, comme l’a demandé l’Assemblée générale de l’ONU en décembre 2022.
Les délégations de plus de cinquante États défilent au Palais de la Paix, à La Haye (Pays-Bas) pour défendre leurs positions. Ce 20 février, c’est au tour de l’Afrique du Sud et de l’Algérie.
« Les pratiques d’Israël dans les territoires palestiniens sont une forme encore plus extrême de l’apartheid qu’a connu l’Afrique du Sud. » Les mots sont forts. Ils sont signés aujourd’hui de l’ambassadeur sud-africain aux Pays-Bas. « Cet apartheid doit prendre fin, a poursuivi l’ambassadeur sud-africain. Une fin immédiate, inconditionnelle et totale ». Pretoria estime que cet apartheid est explicite et qu’une large partie de la communauté internationale le reconnaît déjà, comme les ONG Amnesty international et Human rights watch (HRW) en avaient fait le constat depuis plusieurs années.