Royal air Maroc (Ram) semble renouer avec ses vieux démons.
Le 29 juin dernier, Royal air Maroc (Ram) a été au cœur d’une polémique retentissante, provoquant une vague d’indignation parmi les passagers de la classe business du vol At 501 à destination de Dakar. En cause, une surréservation massive, résultant de la vente excessive de billets au‐delà de la capacité de l’appareil.
Conséquence : plusieurs passagers, dont des hommes d’affaires ayant payé le prix fort pour des billets en classe business, se sont retrouvés sans voix. Selon les informations recueillies, ce dysfonctionnement a concerné deux vols : le vol At 500 reliant Dakar à Casablanca le mercredi 26 juin 2024 et le vol At 501 de Casablanca à Dakar le samedi 29 juin 2024. Face à la grogne des clients, la Ram a tenté de désamorcer la crise en proposant à certains passagers de voyager en… classe économique, une proposition jugée inacceptable au regard des tarifs pratiqués pour la classe business.
Cette gestion de crise a exacerbé la colère des passagers, qui ont dénoncé un mépris flagrant de la part de la compagnie aérienne. «Nous avons payé pour un service premium et nous nous re‐ trouvons relégués en classe économique. C’est inadmissible », s’insurge un passager en classe business. La réputation de la Ram a été sérieusement ébranlée par cet incident, mettant en lumière des pratiques de sur‐ booking controversées. Plusieurs passagers envisagent désormais des recours juridiques, estimant que leurs droits de consommateurs ont été bafoués. «Nous attendions un service à la hauteur de nos attentes et de notre investissement.
Ce traitement est une véritable humiliation », déclare un autre
passager outré par la situation. Alors que certains passagers ont dû se résoudre à voyager en classe économique mal‐ gré eux, cette affaire pose une question cruciale sur la gestion des réservations et le respect des engagements de service par les compagnies aériennes. La Ram devra redoubler d’efforts pour rega‐ gner la confiance de sa clientèle et restaurer son image ternie par cette affaire.
(Correspondance particulière)