RÈGLEMENT DE LEUR PASSIF SOCIAL : Les agents de l’ex‐Sotiba Simpafric dénonce «15 ans de désespoir»

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L’association des travailleurs de l’ex‐Sotiba Simpafric a fait face à la presse.

Les anciens travailleurs de Sotiba Simpafric sont dans le désarroi total. Face à la presse, ils sont revenus sur leur situation avant d’interpeller les autorités. «Voilà 15 ans, 15 longues années de désespoir, de déboires, de privations et de souffrances. Victimes de leur patriotisme, les ex‐travailleurs ont crû et accompagné tous les projets, jadis proposés par l’Etat du Sénégal par le régime de Wade et avec d’abord un étranger nommé Jean Marc Secondaire qui, après avoir dilapidé le patrimoine foncier, bénéficiera du laxisme dans la sécurité pour sortir du pays malgré l’interdiction, en foulant du pied au passage l’accord imposant le paiement des arrières de salaires et indemnités des travailleurs parce que inscrit dans les protocoles de 2007 à Dakar et celui de 2009 à Kaolack »,

ont indiqué les anciens travailleurs. En 2010, disent‐ils, «un nouveau protocole sera signé avec le nouvel repreneur en la per‐ sonne de monsieur Serigne Mboup sous le nom de Domitexka Saloum avec un despoints essentiels le règlement du passif social des travailleurs et de la Sotiba et de Sotexka ; et cette fois accompagné d’un financement venant de l’Etat pour une somme de un milliard de francs Cfa prévoyant le règlement du passif, ce qui n’a jamais été respecté. Malgré la sagesse des travailleurs à vouloir accompagner les reprises successives, leurs droits ne seront jamais respectés. Quinze années d’injustice ça suffit.

Un nouveau projet, oui encore un, est sorti des stars up avec la coopération allemande et même que la cérémonie de lancement a été fêtée a Kahone Kaolack, courant mois d’aout et nulle part le passif n’est cité alors que l’ancien ministre de l’Industrie Moustapha Diop avait officiellement écrit au juge Demba kandjji médiateur de la République et répondu à nos correspondances ».
N’empêche, «malgré cela nous sommes presque aux calandres grecs, d’où nos hurlements à l’endroit du peuple sénégalais et de son excellence Monsieur Bassirou Diomaye Faye, Prési‐ dent de la République ; des ser‐ vices la Primature et du ministère de l’Industrie », ont indiqué les anciens agents.