« Cette tracasserie vient s’ajouter aux manifestations d’ostracisme dont je fais l’objet depuis l’avènement de Pastef au pouvoir »
Le directeur d’Avenir communication, et proche de l’ancien Président Macky Sall, est revenu sur les tracasseries subies à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) alors qu’il devait se rendre à l’étranger.
«Le jeudi 3 octobre 2024 au soir, alors que je dois me rendre au Canada, les formalités d’enregistrement remplies, mon passeport ayant reçu le « cachet départ », j’ai la désagréable surprise d’apprendre de la
police, qu’elle aurait reçu les instructions selon lesquelles, je ne pourrais quitter le territoire national sans avoir déposé un passeport diplomatique dont je serais le titulaire. Mon étonnement est d’autant plus légitime que je n’ai jamais bénéficié de ce genre de document de voyage. C’est alors un passeport diplomatique imaginaire.
Il est facile de le prouver puisque régulièrement, lors de mes déplacements, les documents que je présente sont en‐ registrés par les services de police de l’aéroport. Ils l’ont d’ailleurs constaté, après leurs recherches dans leurs données. Mais ont‐ils tenu à appliquer la consigne reçue. Sur les entre‐faits, j’ai tenté de joindre le général Jean‐Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur, qui manifestement n’avait pas voulu décrocher mes appels. Il est à souligner qu’aucune notification écrite ne m’a été formellement faite de cette forme d’interdiction de sortie du territoire. Mes avocats m’ont conseillé de reprogrammer mon voyage et, le cas échéant, de me faire assister d’un huissier pour les constats nécessaires.
Je dois préciser que je n’ai jamais accepté la proposition de me délivrer un passeport diplomatique et j’ai tou‐ jours participé aux voyages officiels des Présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall, avec mon passeport ordinaire et les visas que les consulats m’octroient chaque fois que de besoin. Cette tracasserie vient s’ajouter aux manifestations d’ostracisme dont je fais l’objet depuis l’avènement de Pastef au pouvoir. Les accusations de prédation foncière dont je suis l’objet n’ont jamais pu être prouvées ; il n’est pas jusqu’à mon immeuble en construction aux Mamelles qui fait l’objet de contrôles trop réguliers pour être innocents.
Mes détracteurs finiront bien par se rendre à l’évidence : ma proxi‐ mité avec le Président Macky Sall n’a jamais relevé de calculs mercantiles. Je n’ai jamais exercé des fonctions publiques encore moins bénéficié d’un contrat quelconque avec l’Etat du Sénégal. Quant aux brimades et autres vexations qui ne manqueront pas à mon encontre pour les prochaines années, elles ne me détourneront pas de ma conduite habituelle, celle d’un homme du monde, d’un Républicain, d’un démocrate respectueux des valeurs universelles de bienséance.M’en départir trahirait tout ce pourquoi je me bats depuis toujours, et ne saurait se justi‐ fier ni par mon éducation, ni illustrer ma philosophie de vie. Et c’est l’héritage que je souhaite léguer à la postérité », a écrit Madiambal Diagne.