Le Pib par habitant au Séné‐ gal s’élève à 971 200 Fcfa en 2022.
Les régions de Kédougou et de Dakar sont les seules qui affichent un niveau supérieur à la moyenne nationale avec, respectivement, 2 658 305 et 2 042 512 Fcfa. Dans les autres régions, le Pib régio‐ nal par habitant s’est situé entre 864 217 Fcfa, enregistré dans la région de Ziguinchor, et 434 597 Fcfa dans la région de Diourbel. Par ailleurs, l’analyse croisée de la richesse créée et du taux de pauvreté montre une situation contrastée. En effet, le Pib/hbt et le taux de pauvreté ont une relation non linéaire. A titre illustratif, la région de Kédougou a le Pib/hbt le plus élevé alors qu’elle affiche un taux de pau‐ vreté très élevé (65,7%).
Cette situation est en relation avec la présence de grandes entreprises minières dont les reve‐ nus tirés de la production rémunèrent essentiellement les investisseurs. De même, l’analyse des comptes régionaux en volume de 2021 font état de disparités en termes de croissance du Pib régional (Pibr). En effet, sept (7) régions affichent des tauxde croissance supérieurs à la moyenne nationale qui s’est élevée 6,5%. Il s’agit des régions de Kédougou (+11,8%), Sédhiou (+8,0%), Ziguinchor (+7,9%), Dakar (+7,8%), Thiès (+7,7%), Saint Louis (+7,5%) et Tambacounda (+7,2%). Cependant, la croissance de la région de Kaf‐ frine s’est abaissée de 1,8% sous l’effet de la réduction de la production de l’arachide (‐14,1%) et du mil et sorgho (‐13,8%).
S’agissant de l’évolution de l’activité économique régionale en 2022,les régions de Thiès (+12,4%), Matam (+7,1%), Sédhiou (+6,0%), Saint Louis (+4,9%), Dakar (+3,9%) et Diourbel (+3,8%) constituent le peloton de tête en terme de croissance économique. Toutefois, l’acti‐ vité est en repli au niveau des régions de Kédougou (‐8,7%) et Kolda (‐1,9%). Pour la région de Kédougou, le repli de l’activité économique est imputable à la baisse de la production des in‐ dustries extractives avec une
diminution de 7,7% des quanti‐ tés d’or extraites. La situation de Kolda, quant à elle, découle d’une mauvaise récolte de riz paddy au niveau de l’Anambé où l’activité a fléchi de 8,3%, combinée à une contraction de la production d’arachide de 27,5%.
CMG