Le Directeur général de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) a magnifié les ”résultats prometteurs” de l’expérimentation de la culture du blé au Sénégal, ce qui pourrait permettre de réduire l’importation de cette céréale.
”L’expérimentation de la culture du blé a pu montrer que cette variété qui se cultive dans les pays tempérés peut bel et bien se cultiver au Sénégal. Nous parvenons bel et bien à cultiver le blé au Sénégal’’, a dit Momar Talla Seck lors d’un entretien, en marge d’une visite à l’APS.
Les ”résultats prometteurs” ont poussé ‘l’Etat du Sénégal à aller de l’avant, a-t-il dit, citant en exemple un premier programme pilote d’expérimentation mis en place l’année dernière, à travers cinq sites, avec des semences de blé importées d’Egypte.
Le Directeur général de l’ISRA a rappelé qu’en 2023, l’Etat avait importé une grande quantité de semences certifiées de blé. ‘’Des semences, arrivées malheureusement, au-delà de la période indiquée des semis, de cette variété, c’est-à-dire entre mi-novembre et mi-décembre’’, a-t-il relevé.
Au-delà de cette période recommandée, la culture du blé risque de poser des problèmes de production et de rendement à cause de la chaleur, a-t-il fait valoir, signalant que quelques ”producteurs ont malgré tout décidé de semer leurs semences de blé” en dépit de l’arrivée tardive des semences importées.
‘’ Pour cette année, nous allons voir ce que ça va donner mais ce qui est sûr, nous allons respecter la période indiquée de semis du blé au plan local”, a-t-il assuré.