Le déficit commercial du Sénégal s’est établi à 544, 5 milliards au quatrième trimestre 2034

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Au quatrième trimestre de forte augmentation des quan‐ (+34,5%). Toutefois, ce dyna‐ 2024, le déficit comme entités vendues (+112,5%), en relamisme des exportations de cial du Sénégal s’est détion avec le démarrage de biens a été, partiellement, attégradé de 14,4 milliards, s’établissant à 544,5 milliards par rapport au trimestre précédent. Cette détérioration résulte d’une hausse des importations de biens (+231,6 milliards) plus soutenue que celle des exportations (+189,4 milliards). Le taux de couver‐ ture des importations par les exportations s’est établi à 69,0 %, soit une progression de 3,1 points de pourcentage par rap‐ port au troisième trimestre de 2024.

Durant le trimestre sous‐revu, les exportations de biens du Sé‐ négal ont progressé de 18,5 % (+189,4 milliards), en variation trimestrielle, pour se situer à 1 212,8 milliards. Cette hausse est attribuable, principalement, à l’accroissement des ventes à l’étranger de produits pétroliers (+137,5 milliards), de produits halieutiques (+16,7 milliards) et d’or brut (+14,2 milliards). L’augmentation des exportations de produits pétroliers s’explique par la l’exploitation des hydrocarbures. Quant aux produits halieutiques, leur progression résulte de l’augmentation simultanée des quantités expédiés (+1,7%) et du prix implicite (+9,4%). Pour ce qui est de l’or brut, l’accroissement des exportations est imputable, es‐ sentiellement, à une progression des prix implicites (+9,4%).

En glissement annuel, les exportations de biens ont progressé de 67,8 % (+490,1 milliards) pour se situer à 1 212,8 milliards. Cette dynamique est soutenue, principalement, par la hausse des ventes à l’étran‐ ger de produits pétroliers (+263,7 milliards) et d’or brut (+41,5 milliards). L’augmentation des exportations de produits pétroliers résulte d’une forte hausse des quantités vendues qui ont presque triplé tandis que la progression des expéditions d’or brut s’explique, essentiellement, par une hausse des prix implicites nué par une baisse des expéditions de ciment hydraulique (‐6,0 milliards), attribuable à une diminution simultanée des quantités (‐13,5%) et des prix implicites (‐8,7 %).

En cumul, les exportations de biens ont cru de 20,5% (+663,7 milliards), en liaison essentiellement à l’augmentation des ventes de produits pétroliers (+351,9 milliards), d’or brut (+58,1 mil‐ liards), de zircon (+16,0 mil‐ liards) et de titane (+13,0 milliards). La hausse observée sur les expéditions de produits pétroliers, de zircon et de titane s’explique essentiellement par la hausse significative des quantités exportées, respectivement, de 82,0 %, 32,3% et 41,6 %, associée à une baisse des prix implicites. Concernant la progression des exportations d’or brut, elle découle de la hausse des prix (+9,4%) associé à un léger recul des quantités (‐ 0,5%). Cependant, cet élan des exportations a été modéré par la baisse des ventes d’engrais minéraux et chimiques (‐9,0 milliards) et de produits halieutiques (‐4,8 milliards).

La contraction des exportations d’engrais minéraux et chimiques est attribuable à une forte baisse des volumes (‐ 48,1 %), avec des prix implicites ayant progressé de 46,9 %. De même, le repli des exportations de produits halieutiques s’explique par une diminution des quantités (‐2,3 %), tandis que les prix implicites ont légèrement augmenté (+1,1 %). Au niveau de l’Uemoa, au quatrième trimestre de 2024, comparé au troi‐ sième trimestre, les exportations du Sénégal se sont repliées de 27,1% (‐92,8 mil‐ liards) pour se situer à 250,2 milliards. Elles représentent 20,6% de la valeur totale des exportations de biens contre 33,5%, comparé au trimestre précédent. Le Mali demeure le pre‐ mier client du Sénégal avec une part estimée à 75,3 %, contre 82,1 % au trimestre précédent. Les produits pétroliers sont les principales denrées exportées vers ce pays partenaire et sont évalués à 57,8% contre 72,6% au trimestre précédent.

Les importations de biens progressent de 13,1%

Durant le quatrième trimestre de 2024, les importations de biens ont progressé de 13,1% (+231,6 milliards), par rapport au trimestre précédent, pour se hisser à 1 996,9 milliards. Cette progression des importations de biens est due, principalement, à l’augmentation des achats de « véhicules matériels de transport et pièces détachées automobiles » (+217,5 milliards), de « fruits et légumes comestibles » (+13,6 mil‐ liards), de riz (+6,4 milliards) et de « machine, appareils et moteurs » (+3,6 milliards).

Concernant la hausse des achats de « véhicules, matériels de transports et pièces détachées automobiles », elle est liée à l’augmentation simultanée des quantités (+122,7 %) et des prix implicites (+26,3%). La hausse des achats de « fruits et légumes comestibles » et de riz est liée, essentiellement, à l’augmentation des quantités achetées, respectivement, de 95,2% et 9,8%. En re‐ vanche, la croissance des importations a été atténuée par la baisse des achats de produits pé‐ troliers, en particulier des autres produits pétroliers, dont les importations ont reculé de 77 milliards de Fcfa. Cette contraction est due à une réduction des volumes (‐11,8 %), combinée à un repli des prix implicites (‐6,4 %).